NOUS SOMMES TEMPORAIREMENT FERMÉS PENDANT LA TRANSITION VERS NOS NOUVEAUX PROPRIÉTAIRES.

0

Votre panier est vide

Trois façons de cultiver une curiosité bienveillante envers vous-même

août 01, 2019 4 lire la lecture

Three Ways to Nurture Kind Curiosity Towards Yourself - Pink Salt Riot

L'autre jour, je me démenais dans la maison comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Tout ce que faisaient les enfants m'agaçait. J'étais tellement en colère qu'il était difficile de suivre le flot de négativité dans ma tête. J'étais frustré par le monde entier.

Finalement, je me suis arrêté, en plein milieu du salon, et j'ai demandé à voix haute : « Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? »

M'arrêter pour poser cette question m'a donné le temps de respirer , de prendre du recul par rapport à mes propres agitations intérieures, de prendre du recul et de réaliser que je laissais le stress d'un autre domaine de ma vie influencer mes interactions avec ma famille. Ce n'étaient pas les gens qui m'entouraient qui me frustraient, mais l'anxiété que je ressentais face à une situation que je ne pouvais contrôler. Cette prise de conscience et ce calme m'ont permis de prier brièvement Dieu pour qu'il m'aide à me libérer de mon anxiété. À partir de là, la journée a été meilleure.

La curiosité nous aide à poser les questions difficiles.

Se demander « Qu'est-ce qui ne va pas » peut paraître évident, mais combien de fois oublions-nous ces questions évidentes lorsque nous nous occupons de nous-mêmes ? Difficile de grandir personnellement sans ces réponses, et pourtant nous ne les recherchons pas. Il est également difficile d'approfondir notre relation avec le Seigneur si nous ne savons même pas ce qui se passe en nous.

J'ai découvert que m'intéresser à mes propres sentiments a été un puissant outil pour approfondir ma relation avec le Christ, comme dans l'histoire ci-dessus. Lorsque je comprends mieux ce que je ressens et pourquoi, je suis plus à même d'exprimer à notre Seigneur, dans la prière, ce qui me pose problème et ce pour quoi je recherche son aide. Ce n'est pas parce qu'Il ne sait rien si je ne le lui dis pas, c'est parce que je ne sais rien si je ne le lui dis pas.

Sans curiosité, je n'aurais probablement pas prié du tout dans mon état d'agitation ou b.) prié pour que tout le monde me laisse tranquille indéfiniment, ce qui n'aurait pas aidé la situation.

Voici trois excellentes façons de cultiver la curiosité envers vos propres sentiments – bons et mauvais – et d’ouvrir de nouvelles portes de connexion avec ceux qui vous entourent et avec notre Seigneur lui-même.

1. Arrêtez-vous et demandez : « Que se passe-t-il ici ? »

C'est ce que j'ai fait dans le salon ce jour-là, et je n'ai pas trouvé la réponse immédiatement. Mais m'arrêter pour poser la question m'a prédisposé à chercher une réponse. J'ai repensé à la journée, repensant aux événements qui s'étaient produits et à ce qu'ils m'avaient fait ressentir. J'ai finalement réussi à identifier un événement qui avait déclenché ma tirade. C'était un événement mineur, mais qui m'a beaucoup angoissé et m'a plongé dans une profonde frustration, jusqu'à ce que je me demande pourquoi. 

2. Développer une habitude d’écriture.

Ce que cela implique dans votre vie est très personnel. Certains aiment tenir un journal chaque matin, d'autres chaque soir, d'autres encore de façon irrégulière, selon leur envie. Mais je pense qu'il est primordial de traduire régulièrement les mots de notre tête à nos mains, par écrit. Que vous écriviez à la main ou sur ordinateur, l'effort de mettre des mots sur ce qui vous passe par la tête peut vous aider à établir des liens et à explorer vos propres sentiments. Vous pouvez considérer le journal comme une prière, offrant vos pensées à Dieu au fur et à mesure que vous les écrivez, ou vous pouvez utiliser le journal comme une occasion de clarifier vos pensées avant de prendre un moment de concentration avec Dieu pour en discuter.

3. Parlez aux personnes qui vous connaissent le mieux.

Les personnes qui vous aiment le plus ne sont généralement pas celles qui sont les plus dures avec vous, même si je sais qu'il y a des exceptions. Si vous êtes comme moi, vous êtes probablement plus dure avec vous-même. Mais les personnes qui vous connaissent et vous aiment le plus peuvent parfois vous comprendre mieux que vous-même. Il m'est souvent arrivé de ne pas comprendre clairement la source de mes propres sentiments, alors que mon mari a su m'aider à y voir plus clair en soulignant des schémas de comportement dont je n'avais même pas conscience.

Un regard extérieur bienveillant peut être très précieux pour reconnaître les schémas généraux dans lesquels nous évoluons, surtout lorsqu'ils se manifestent sur de longues périodes et qu'il peut être difficile de les observer d'un seul coup. Avoir cette conversation avec un être cher est aussi une merveilleuse occasion d'accepter sa vulnérabilité et de privilégier l'espoir et la croissance au confort.

Le don de la conscience de soi

La conscience de soi, acquise par la curiosité, est un excellent outil pour lutter contre l'autosuffisance. L'autosuffisance, contrairement à une responsabilité personnelle adéquate et au désir de préserver sa santé, repose sur l'idée que nous pouvons nous sauver nous-mêmes. Or, ce n'est tout simplement pas vrai.

La conscience de soi est précieuse pour lutter contre cela, car lorsque nous prenons véritablement conscience de nos défauts, de nos sentiments et de nos déclencheurs, notre besoin de Dieu devient plus évident. Ce sont ces choses que nous tenons humblement entre nos mains lorsque nous nous adressons à Dieu dans la prière, offrant le pire de nous-mêmes à celui qui nous aime tout entier et inconditionnellement. Dieu veut que nous lui donnions notre faiblesse, car ce faisant, nous nous abandonnons véritablement à lui, laissant sa force transparaître.

Être faible peut être une belle chose. C'est tellement contre-culturel, mais accepter sa faiblesse est l'un des plus beaux chemins vers une relation plus profonde avec Dieu. Pour ma part, voir ma propre fragilité avec un regard serein m'a donné l'occasion de grandir en liberté et en amour pour Dieu. Connaître ma faiblesse me permet de me sentir libre, car l'illusion que ma force devrait me soutenir a disparu. C'est tout simplement impossible. Et cette prise de conscience est un merveilleux cadeau.

Laisser un commentaire

Les commentaires sont approuvés avant leur publication.

}